Retour au bercail

Deguerlace Sam 25 Sep - 15:51

[plop, pour précision à ceux qui voudront intervenir, tout cela se passe plus tard, faille spatio-temporelle, quand tu nous tiens ...]

C'est en montant à bord de la Prune, sur les quais de Port Lairge, qu'un matelot informa le capitaine qu'un billet urgent en provenance de Bretagne était arrivé pour lui.
S'attendant à l'annonce d'une guerre dont les échos résonnaient jusque sur le pont de la Prune, Fulgence ne vit pas là grande urgence et prit le temps de vérifier que le passager embarqué en Irlande avait bien pris place à bord et de donner quelques consignes en vue du départ avant d'aller s'installer dans la cabine du capitaine, la missive lui revint en tête, et c'est là qu'il eut la surprise de voir que son expéditeur était, étonnament, Henry de Silly.

Mon cher Fulgence,

Revenez au plus vite !
De sombres évènements sont arrivés en Breizh.
Le dug,votre père, nous a quittés.

Henry

Les jours avaient passés, la traversée avait été morne et longue.
Le Duc de Brocéliande avait l'air très touché par cette nouvelle, ce qui étonna Fulgence, peu habitué à voir son cousin enclin au moindre sentiment si ce n'est la suffisance.
Pour sa part, le baron ne savait trop dans quelle mesure la nouvelle l'affectait, orphelin, il avait crû l'être toute son enfance, cet état n'avait rien de nouveau pour Fulgence qui ne se sentait qu'à moitié partie de cette famille, il connaissait son père depuis moins longtemps que son cousin, et leurs relations n'avaient pas toujours été au beau fixe.
Néanmoins, il ressentait de façon indistincte que tout cela l'affectait plus qu'il ne l'aurait voulu, pour des raisons qu'il ne s'expliquait pas.

L'île de Batz fut passée, non sans un regard nostalgique du capitaine et le bateau amarré dans le port de Saint Pol, Fulgence fut soulagé de quitter la promiscuité étouffante du navire, ne prenant pas le temps de s'arrêter en ville, il prit immédiatement le chemin d'Orvault, n'ayant guère d'autres désirs que de regagner son nouveau domaine en évitant la populace.

Une fois sur place, il se rendit compte que depuis cette missive d'Henry, il n'avait contacté personne ni tenu au courant des évènements.
Tant de choses à préparer, tant de lettres à écrire.

La première fut adressé logiquement audit Henry.

Henry,

Je vous sais gré de votre sollicitude et d'avoir pris la peine de m'informer dés que vous l'avez pu du décès de mon père.
Je n'oublierais pas le soutien que vous apportez à notre famille, étant de retour en Bretagne, j'espère vous voir sous peu.

Cordialement,
Fulgence de Guerlace-Brocéliande.

Aricie Dim 26 Sep - 8:17

[... tu ne nous lâches plus...]

De son côté, la demoiselle, loin de se douter de toutes les mauvaises nouvelles bretonnes qui n'étaient pas encore arrivées jusqu'à Périgueux, tentait vainement de préparer son départ. De son tout nouvel appartement au coeur de Périgueux, acquis bien malgré elle, elle donnait des ordres par ci par là. D'ailleurs elle n'avait pas à se plaindre de l'acquisition, dans le fond. Ca lui évitait les auberges, et ça lui permettait de savoir où loger en cas de besoin. Mais tout de même, si les choses étaient allées plus vite, elle aurait pu se permettre de loger encore un peu chez le comte, qui avec trois domaines en tout, aurait pu avoir l'amabilité de ne pas la laisser dehors par des temps pareils.

Demoiselle, nous avons le mandat!

Boris, je suis sûre qu'il vous avait manqué celui là. Il était pareil qu'au départ pour Périgueux, mais différent. Différent oui, parce qu'entre temps, Aricie avait décidé de l'employer réellement pour le remercier de tous ses nombreux services. L'homme était donc libre et payé, en plus d'être nourri et logé, la classe internationale pour un slave comme lui. En plus, il avait un nom à présent histoire de marquer le coup. Et pour lui faire plaisir, la jeune femme n'oubliait pas de le préciser, au moins pour les quelques premières semaines.

Ah! Mon cher Boris Tanboul! Te voici enfin. Fais préparer mes affaires, nous partons dès que possible! Je vais de ce pas prévenir Arka, le pauvre attend depuis bien des jours maintenant.

[Bien des jours plus tard, parce qu'en fait, rien ne va jamais aussi vite qu'on le voudrait]

Voilà que tout ce beau monde entrait en Bretagne, où aller? Loyat? Ménéac? Ploërmel? La jeune femme n'en savait même rien. Alors elle décida de s'arrêter, une nuit de campement supplémentaire ne la tuerait pas. Elle demanda de quoi écrire quelques lettre, puis s'isola. Quelques minutes plus tard, elle ressorti, et distribua les lettres à emmener à leurs destinataires. Entre temps, elle s'était décidée sur sa destination.

Cher Fulgence, mon amour,

Me voici en Bretagne, enfin. Je me rend à Ménéac, je verrai bien comme ça si tu es revenu d'Irlande.

Je t'embrasse,

Aricie

Papou,

J'espère que tu rentré en Bretagne, car j'arrive.

Aricie

Chère Mae, ma soeurette,

Me voici arrivée en Bretagne, que fais tu? Où es tu?
Je n'ai plus de nouvelles depuis si longtemps.

Aricie

etc..

Deguerlace Dim 26 Sep - 11:44

Le hasard faisait bien les choses ...
Alors qu'il allait continuer une longue série de missive, un garde frappa à la porte.

Le tout récent Baron avait pris la peine, avant son voyage de recruter une maisonnée et de quoi tenir son rang et son domaine, outre de quoi de tenir le château, une armée de pages avaient pour consigne de ne jamais s'éloigner trop du baron, afin de prendre en charge son courrier, qu'ils soit à Orvault, Saint Pol, ou encore Quimper, et enfin, la situation géographique d'Orvault l'exigeant, surtout en ces temps douteux pour la paix des frontières bretonne, le baron c'était entouré d'une dizaine de gardes, qui ne repousseraient certes pas l'envahisseur, mais éloignaient à coup sûr brigands, et éventuellement opportuns.
Le Baron et son goût prononcé pour les choses dénué de tout ridicule, avait tenu a ce que la tenue de sa garde soit à la fois irréprochable et reconnaissable, vêtus aux couleurs d'Orvault, noir et or, chaque garde était équipé d'une magnifique hallebarde à pompon, détail indispensable. L'arme, bien que pas forcément des plus pratiques en combat, était d'un goût indiscutable, et pouvait éventuellement être troqué contre une épée en cas de déplacement en dehors du château de la Tour.

C'est donc un de ces gardes qui délivra au Baron la missive de la demoiselle de Ménéac.
Bien heureux de prendre le temps de lui répondre entre deux autres missives, il ne perdit pas un instant.

Ma très chère Aricie,

Ta missive me remplit de joie, je viens en effet de rentrer en Bretagne et suis pour l'heure sur mes terres d'Orvault, au château de la Tour, non loin de Nantes.
Etant sur le chemin de Ménéac, c'est avec un plaisir immense que je reverrais enfin ton doux visage si tu acceptais de faire étape à Orvault, après ce long voyage qui dut être harassant.
Le réconfort de ta venue serait pour moi d'une aide précieuse en ces temps troublés, j'ai en effet par ailleurs bien des soucis familiaux qu'il faudra malheureusement que t'apprennes, notre retour en Bretagne ne sera pas teinté que de joie.

Dans l'espoir de pouvoir enfin te revoir très bientôt,
ton dévoué serviteur,
Fulgence.

Henry_de_Silly Lun 27 Sep - 18:37

Une lettre arriva, ...
Elle était scellée du sceau du Baron d'Orvaut, Emeric le secrétaire ne savait pas qui en était l'auteur, mais il devina que derrière ce parchemin de qualité et ce sceau de belle facture, devait se cacher quelque personne importante ...

Mais que faire ?
Henry était presque constamment dans l'oratoire attenant à sa chambre.
Il s'était fait de plus en plus pratiquant, la prière soulageant sa tristesse.
Il fallait peut être lui faire lire ce courrier, mais était-il légitime d'interrompre une telle dévotion pour une simple lettre ?

Tant pis, ni une ni deux, Emeric frappa à la porte de l'oratoire, pas de réponse.
Il entra quand même.
Il découvrit son maître dans une posture qui était devenue presque naturelle ...
A genoux sur un prie-dieu, les mains jointes face à sa tête tenant un chapelet qu'il égrainait régulièrement au rythme de ses prières ...
Se tenant coi sur le pas de la porte, le secrétaire attendit patiemment que son maître eut fini ses actes de foi.

----

Depuis combien de temps priais-je ?
Une minute ? Une heure ? Peut-être plus ?
Au fil des jours et des prières, je perdais le fil du temps.
C'est un fameux luxe de ne plus se soucier du temps qui passe !

Je relevai la tête et j'aperçus mon secrétaire dans l'encadrement de la porte ...
Il ne venait jamais me déranger durant mes patenôtres.
Je vis qu'il tenait à la main une lettre ...

- Qu'est-ce encore ? Demandais-je d'une voix que j'essayais de rendre la plus sympathique ... sans grand résultat
- Il s'agit d'un courrier messire, un courrier adresser à votre personne, le coursier est vêtu de noir, d'or et d'argent ...
- Noir or et argent ? Répetai-je ...

Réfléchissant un peu, je me rendis compte que sable, or et argent mais oui ce sont les couleurs de la baronnie d'Orvaut ...
Le chancelier serait il déjà rentré en Breizh ? Pourquoi pas après tout, cela fait tellement longtemps qu'il est parti ....

- Passe-la moi, que j'en lise le contenu.

A la lecture de la lettre, les souvenirs lui revinrent à l'esprit, c'est en se remémorant ces tristes jours, qu'Henry se dirigea vers la table qui lui servait de bureau.
Allumant une bougie, se saisissant d'une plume bien taillée qu'il prit soin de tremper dans l'encre de chine, il commença à rédiger sa réponse dans un silence que nul n'osait interrompre ...

Au Chancelier de Bretagne, Fulgence de Guerlace-Brocéliande, Baron d'Orvaut,

Cher Fulgence,

Je suis rassuré d'apprendre que vous êtes arrivé, sain et sauf en Breizh.
Comme vous pouvez le constater, la Bretagne a rapidement changé de visage.

Sachez que mon dévouement pour votre famille est et restera toujours le même

Cordialement,
Henry

Aricie Lun 27 Sep - 19:28

[deux jours plus tard, laissons les messagers avoir le temps de porter leurs messages]

Lettre en main, la jeune femme releva la tête.

"Dévoué serviteur"?! What the fucK? Pardon... donc je disais... Mais qu'est ce? C'est moi l'esclave de son coeur! Non mais!

Sur ces mots, elle fit relever tout le monde, elle n'allait tout de même pas se présenter dans cet état. Il lui fallait un peu d'eau. Ceci dit, elle bloqua légèrement une fois arrivée devant la rivière la plus proche. Mais elle combattit sa sensation de froid, en deux temps trois mouvements, elle se trouva nue comme un ver. Elle entra dans l'eau telle une insouciante naïade, glissant dans l'onde et se mêlant divinement au courant. Il lui fallut une demi seconde pour se transformer en Dame Blanche, tant par le symbole que par la couleur. Trois secondes plus tard, c'était mademoiselle Schtroumpfette. Une minute de bain plus tard, elle sortit et enfila une robe présentable. Notons qu'il lui aura bien fallu une heure pour se réchauffer.

On se met en route! Direction Orvault!

Tous se mirent donc en route, Boris en tête, partant d'un pas assuré. Ou plutôt, de quatre pas assurés, puisque toute la troupe finit par s'arrêter.

Euh...

Oui... Je sais... Ou plutôt, elle ne savait pas pour le coup. Alors... Hum... Disons que... euh... Ouais allons par là, en suivant Nantes, j'imagine qu'on trouvera. Ou alors on demandera une fois à Nantes.

Et donc... Cette fois ci, la troupe se mit réellement en route.

[Château de la Tour]

Et bien?

Aucune réaction des gardes, c'était insultant, ah ils allaient l'entendre! Pour qui se prenaient ils ces imbéciles à la laisser dehors? Puis tout à coup, prise de conscience, elle n'avait pas foutu un orteil en Breizh depuis bien longtemps, et par ici, elle n'était plus grand chose.

Hum... Dites à votre maître que la demoiselle de Ménéac est arrivée, et qu'elle attend.

Deguerlace Jeu 30 Sep - 8:35

Après ce court moment de détente, le Baron reprit sa plume pour des lettres à l'aspect moins personnel, quoique, ça dépendrait desquelles ...

La première fut adressée à sa majesté le Grand Duc au château, fort proche, de Nantes.

Votre maaajesté,

Je me permet de vous écrire afin de vous faire part d'une requête parmi une foule d'autres que vous devez déjà avoir.
En effet, je ne pense pas vous apprendre la mort du Duc de Bretagne, mon père. Dans votre grande bonté, vous aviez aussi attribué à celui ci les terres de l'île de Batz.

Le Baron, mon père, ayant fait état en son testament de sa volonté de me léguer ses terres et titres, je viens donc devant vous afin de vous demander la confirmation de cette héritage.
Comme vous le savez je suis Saint Politain et marin, ces terres représentent beaucoup à mes yeux, à plusieurs titres, et je me ferais un honneur de les administrer et d'en prendre le plus grand soin, avec votre bénédiction.

D'autre part, j'aimerais, une fois les évènements personnels qui secouent ma famille assagis, solliciter une audience avec votre majesté au château de Nantes, afin de vous faire état de l'avancement de la restructuration de la Chancellerie, et de prendre vos désirs et ordres pour le futur à ce sujet.

Cordialement,
Fulgence de Guerlace-Brocéliande,
Baron d'Orvault et Chancelier de Bretagne.

La seconde fut adressé au Baron de Ménéac

Baron,

Je me permet de vous écrire afin de solliciter une entrevue avec vous, aussi, si vous l'acceptez, je désirerais vous inviter en mes terres d'Orvault afin de vous entretenir de certains sujets autour d'une collation.

Cordialement,
Fulgence de Guerlace-Brocéliande,
Baron d'Orvault.

Enfin il hésita à écrire deux autres missives de plus, mais se dit que finalement il se rendrait directement à Malville pour voir la marquise et que la dernière affaire attendrait qu'il se soit d'abord entretenu avec le Baron de Ménéac.

Deguerlace Jeu 30 Sep - 8:46

[deux jours plus tard donc]

On annonça tout d'abord en début de matinée qu'un soldat, arrivé à la tête d'une petite troupe, demandait à voir le Baron.
Une fois celui ci introduit auprès du Baron, Fulgence examina l'homme tout de vert vêtu est ne put faire autrement que de voir immédiatement les couleurs de Brocéliande. Redoutant le pire, c'est à dire la présence du Duc son cousin, il demanda à son interlocuteur ce qu'il désirait.

C'est alors que le soudard lui tendit un parchemin, sur lequel était couché une décision du Duc : complots, gardes ... gnagnagna.
Le Baron ne lut pas tout cela jusqu'à la fin, et dubitatif, porta son regard sur le garde, cherchant ses mots.

Hum
Hé bien ...
Oui, voilà
Vous n'avez qu'à aller nettoyer les écuries, et vous y installer, je vous ferais signe si l'on a besoin de vous, j'espère que le Duc pourvoit à votre approvisionnement, nous n'avons pas ici de quoi vous sustenter et encore moins vous abreuver.

D'un geste de la main, il congédia le soudard.

C'est peu de temps après qu'un des gardes orvaltais vint lui dire qu'une certaine demoiselle de Ménéac demandait à être reçue, les yeux du Baron s'éclairèrent et il s'empressa de donner ses ordres au garde.

Très bien, faites entre la demoiselle ici avec diligence, ne la laissez pas attendre à la porte comme un imbécile que vous êtes, et assurez vous que sa suite puisse se restaurer à son aise, assurez vous aussi que ces rufiants de Brocéliande restent cantonnés dans le crotin des écuries.
Je vous ferais savoir si il est nécessaire de faire préparer des chambres pour la demoiselle et son équipage.

Allez, du nerf, que diable !
Et plus vite que ça !

Aricie Jeu 30 Sep - 16:31

Alors que les petits hommes en vert avaient le droit d'entrer, eux, la demoiselle, elle, restait toujours au portail.

Vous devriez me laisser entrer, je vous assure, je suis attendue. Et puis c'est honteux de les laisser entrer eux et pas moi! Moi aussi je suis en vert figurez vous!

Ce qui était d'ailleurs vrai, puisque le destin l'avait précédemment amenée à accepter de suivre la grenouille du Périgord et qu'elle n'avait pas spécialement pris le temps de changer sa garde robe avant de rentrer. Heureusement que cette couleur ne l'avait jamais dérangée. Mais sa vie était si palpitante que l'état des choses avait changé. Et c'était le reprise des folles péripéties de sa passion pour le baron d'Orvault. Un "je t'aime moi non plus" divinement orchestré, un amour trop évident pour être nié. Quelle idée d'avoir voulu fuir tout ça? Et quelle idée surtout avaient ces gardes de la laisser là?

Vous allez le regretter...

Et enfin, on lui laissa le passage, elle abandonna toute sa petite suite aux bons soins des serviteurs locaux, puis on la conduisit enfin jusqu'à la raison de sa présence en ces lieux.

Fulgence...

Elle resta là, un peu bête, sans savoir que faire de plus, sans oser bouger.

Deguerlace Lun 4 Oct - 18:53

La demoiselle de Ménéac apparut dans l'entrebâillement de la porte, et le Baron entendit son prénom, il se retourna, et tomba bêtement en admiration, ne réfléchissant plus, et ne faisant donc rien non plus, planté là comme un idiot.

Après quelques instants à contempler la demoiselle, Fulgence avança d'un pas, n'ayant qu'une envie, la serrer dans ses bras, il réussit tout de même à se rendre compte que ce n'était pas approprié à la situation présente, et fit donc la première chose qui lui venait à l'esprit, à genou, il déposa un baiser sur la main de la demoiselle, s'attardant sur cette paume partie il y a si longtemps déjà.

Aricie ...

Aricie Lun 4 Oct - 20:57

"Quand il est le fruit d'une réflexion, l'amour est fragile : qui a aimé n'a-t-il pas aimé dès le premier regard ?" [Christopher Marlowe]

Il y a maintenant bien longtemps, une éternité dans son esprit tant cette rencontre avait modifié tout son être, la demoiselle était tombée en esclavage au premier regard. Parce que oui! L'esclave, dans l'histoire, c'était elle. Celle qui a tenté de fuir cet amour pour connaitre la gloire, et qui n'a pas su aller jusqu'au bout de ses résolutions, c'était elle! Tout ça parce qu'elle n'arrivait pas à l'oublier, lui.

Et voilà que maintenant il se mettait à genoux. Puisqu'il le prenait ainsi, elle le surprendrait. Elle sortit de son air béat pour enfin décrocher un mot.

Pardonnes moi... Pour tout.

Wahou! Mais c'est qu'elle en avait décroché quatre! Elle l'engagea à se relever, ce n'est pas qu'elle n'aurait pas aimé le rejoindre à genoux, mais avec la robe tout ça tout ça... c'était moins pratique comme solution.

Contenu sponsorisé

Retour au bercail

Retour au bercail

Re: Retour au bercail

Re: Retour au bercail

Re: Retour au bercail

Re: Retour au bercail

Re: Retour au bercail

Re: Retour au bercail

Re: Retour au bercail

Re: Retour au bercail

Re: Retour au bercail

Re: Retour au bercail