Il était temps ...

Lelyana Ven 8 Jan - 18:11

La neige, la douceur de l'hiver, le vent qui vous gele jusqu'aux orteils. Mais quelle idée avait elle bien pu avoir de prendre la route par ce temps. Pourtant, nouvelle année oblige, Lelya avait trouvé que c'était la le meilleur moment pour rejoindre Trecesson, duché qu'elle avait chéri du plus profond d'elle meme. Bon en réalité c'était pas vraiment le duché qu'elle chérissait, pour dire vrai, elle ne se souvenait pas y avoir déja mis les pieds. Par contre, son duc, ah son duc (petit moment nostalgique) - leur balade romantique dans la cave, son envie de lui baiser les pieds (mais si si j'vous jure voyons) fin du petit intermède nostalgique - enfin l'ancien, nan parce que le nouveau bah, l'était trop jeune hein. Quoique l'ancien était ptete un peu vieux en réfléchissant bien. Bref ... Ses 2 marmots turbulents sur les talons c'est avec une certaine envie qu'elle arriva à la grille du domaine. C'est qu'il ferait surement plus chaud à l'intérieur.

Elle avait décidé d'enfin présenter ses 2 charmants enfants, qui avaient bien hérités du caractère de leur père, à ce qui leur restait de famille. Pouarf, les pauvres, faut avouer qu'ils débutaient moyennement bien leur vie quand meme ... Un père mort dans d'étranges circonstances, un frère découvert il y a peu et chiant comme pas deux et un neveu si prétentieux et arrogant qu'il en était adorable. Elle inspira un grand bol d'air qui lui glaça l'intérieur du corps puis sourit aux gardes de l'entrée.

Demat messieurs, Pourriez vous m'annoncer à la famille Brocéliande s'il vous plait ? Je me présente, Lelyana de Talhouet et voici Aelig et Arzhig, mes amours d'enfants.

Non non, à tous les coups, les gardes n'avaient surement pas remarqués l'ironie qui avait pointé dans sa voix. C'est qu'un garde c'est un peu bete quand meme. Puis d'ajouter.

Ah et rapidement si possible, c'est pas qu'il fait froid mais bon quand meme un peu.

Aelig Ven 8 Jan - 19:34

Il neige, il neige, il neige. La gamine court au coté de son frère ramassant ca et la de la neige pour en faire de magnifique boule qu'elle lance en riant sur son jumeau. Sa mère lui avait dit qu'ils allaient rencontrer la famille de son papoune. Ca ne l'enchantait pas vraiment la gamine mais autorité maternelle oblige, elle avait été obligée de suivre. Suivre suivre, ca parait simple comme ca, mais ca se voit que vous ne portez pas sa robe. Ah oui, pour sure qu'elle est belle comme ca. Mais c'est vachement génant pour jouer franchement.

Aelig et Arzhig allaient sur leur 4 ans. Jeunes et pourtant la vie ne les avait déja pas épargnée. Aelig était née la première et c'est surement pour ca qu'elle avait cet esprit de leader, cette manie de toujours commander son frère pourtant plus jeune de seulement quelques minutes. Pourtant, elle avait longtemps été la plus fragile, contrainte de ne pas quitter la demeure de sa mère. Et c'est qu'en grandissant on commencait sacrément à s'y ennuyer. Petit à petit, elle avait repris du poil de la bête et malgré son jeune age, elle avait déja un caractère bien affirmée. La petite brunette mêlait la douceur de sa mère à la fourberie de son père.

Arzhig lui était plus secret, un peu ours mais d'une tendresse extreme. Il se montrait toujours très prévoyant avec sa soeur et tentait vainement de la tempérer dans ses acces de folies. Ce qui malheureusement pour leurs proches ne marchait jamais.

Le chemin avait été long, très long et les plaintes des enfants s'étaient faites de plus en plus courantes.

Mamoune, c'est quand qu'on arrive ? Mamoune, Arzhig il fait que m'embeter. Mamoune j'ai froid. Mamoune, j'ai envie de faire pipi. Mamoune j'ai faim.

Les jumeaux terribles s'arreterent net devant la grille du chateau. Ils s'étaient tellement plains qu'ils ne l'avaient pas vu venir celle la.

Invité Sam 16 Jan - 23:23

Jupes relevées, les bottes glissant dans la gadoue boueuse, une rouquine s'approchait en râlant
Pour sur elle avait belle allure la vicomtesse en pestant a tout va sur sa bottine qui se débine dans les flaques manquant à chaque moment de la faire valdinguer.
Au diable les bonnes manières quand il s'agissait de rester debout sur ses pieds.
Demi tour de la tête en s'adressant a son éternel suiveur le brave Cyprien , porteur de son empaqueté lui indiquant d'un ton sec de faire attention ou il posait les pieds.
le pauvre bougre mangeait séverement le ton sec de la donzelle depuis son retour, mais ca allait passer ! Encore que ...
Les mains bien agrippées a l'étoffe, le jupon relevé jusqu'aux genoux avec les yeux qui louchent sur la pointe de ses bottes, la môdame avançait lentement.
Légère grimace se transformant en une contorsion faciale a faire peur, la rouquine se rendit compte qu'elle avait loupé un truc.
Ce n'était évidemment pas normal que les abords de la batisse Brocéliande soit aussi négligés, donc , elle avait loupé un chemin !
Premier a gauche, deuxième a droite, tout droit, encore tout droit, et encore et encore, un autre sentier sur le coté, et hop enfin un semblant de chose un rien plus convenable, elle devait y être.
Soupir de soulagement en apercevant les grilles, jupons relaché, bottes frottées discrètement dans quelques touffes d'herbes épargnées par l'hiver .
Il n'était pas temps d'arriver avec ses pompes crottées a l'entrée.
Une silouette pas inconnue au loin, deux marmots qui courent , la rohannaise presse le pas pour arriver plus rapidement.
Le froid lui gifllant le visage pour lui donner une bonne teinte rouge comme on en fait que par chez nous, Leyah enfonca sa capuche plus fortement pour s'en protéger, hurlant sur Cyprien de faire pareil.
Par pour lui hein, pour le braillard qui ne braille pas, batard broc de son état, porté par le brave majordome attaché a la famille Bleizhmorgan, a qui Leyah faisait vivre un enfer depuis son retour, parce qu'il le "valet" bien !

Un deux trois, quatre avec le garde Statufié par le froid, habitude de compter la commissaire au commerce ne pouvant s'en empecher grimaca encore.
Il ne manquait que son coupin de boulier compteur pour qu'elle ait encore l'air plus ridicule.
Mauvaise habitude a perdre que de compter tout a tout va et a tout bout de champs de légumes.

Regard vers la brune, la donzelle sourit légèrement pour cacher uen légère grimace, les dernières fois qu'elles s'étaient croisées avaient été un peu sportives
Aussi la salua t elle avec un sourire en coin et lui souffla

Lely ? Contente de te revoir en d'autres lieux, tu attends depuis longtemps ? Vous avez l'air .. gelés ...

Regard vers le garde qui n'avait pas l'air de broncher ,et la rousse de détourner la tete vers Cyprien.
Regard entendu vers le majordome qui avait toujours l'art e la manière de se faire comprendre.
Aussi le laissa t elle faire. Ce qui l'arrangeait fortement, avec la bouche gelée on baffouille pi on a l'air vraiment débile.
Il prit aussitot la parole après avoir été se poster devant le garde statufié.

Par les braies vermoulues d'la fausse duchesse ! Comment diable osez vous laisser se refroidir des dames devant la grille!? Souhaitez vous leur mort mon brave !? Entre nous les femmes sont poison mais de là a les exterminer, vous y allez un peu fort. Allez donc quérir quelqu'un dites que des dames attendent comme des pauvres cruches devant la grille avant qu'elles n'attrappent la mort ! Annoncez donc la vicomtesse de Montfaucon et Dame Lelyana de Talhouet. Filez avant que je ne laisse mes mains s'étendre sur vos fonds de culottes

A ce monologue la rousse ne put s'empecher de retenir un éclat de rire et vint se planter a coté de sa brune pour patienter ;

Lelyana Sam 16 Jan - 23:40

Non mais c'était quoi cet accueil ? Pour sur qu'elle irait se plaindre au mini duc de Broc, du temps de son grand père, jamais elle n'aurait attendue comme ca. Elle regarda ses marmots, au moins leurs activités avaient l'air de leur tenir chaud. Petite grimace en resserrant sa cape sur elle, un frisson la parcourant. Leger sourire forcé lorsqu'elle apercoit sa rousse. La greluche de son frère n'avait plus eu l'occasion de se retrouver avec elle comme ca. Question posée. Passé les souvenirs des derniers évènements en sa compagnie, ce départ, ce retour (oui nan parce que quand on part, un jour faut revenir quand meme). Elle répond, tentant de ne pas paraitre trop froide.

Euh oui, ca commence à faire un peu trop longtemps à mon gout. J'pense d'ailleurs que j'irais me plaindre de ces gardes, c'est franchement pas un accueil ca ...

Regard entendu de la rousse au majordome. Elle sourit la brune. Souvenir d'un passé pas si lointain, retour de l'enfant qui manquait tant, joie retrouvée et rousse en colère. Et ca ca valait le coup d'oeil. Elle rit au coté de sa rousse en entendant ce cher Cyprien jouer de son art de la palabre aux gardes verts.

Joachim Dubellay Dim 17 Jan - 12:54

Occupé à son bureau, Gildwen travaillait à de nombreuses tâches, le temps filait trop vite et il s'acharnait à tout faire en même temps. Tsssss. Il s'arrêta un instant, en ayant foncièrement marre de tout cela. Il se détendit quelques instants sur sa chaise, étirant ses muscles ankylosés quand un majordome entra dans son bureau.

- Sire ! Sire ! On vous demande à l'entrée, vite ! Il s'agit là de la Vicomtesse de Montfaucon et d'une certaine Lelyana de Thaloué ou de Théloua ... je ne sais plus très bien ! Et oh ! Il y a aussi trois enfants et un homme bizarre avec elles. Deux de cette taille là *il mima la taille des enfants*, et un qui ne peut marcher mais qui reste dans les bras de l'homme.

"Bien ..." ajouta Joachim en réfléchissant. Il se leva alors prit une cape reposant sur une chaise et s'en recouvrit avant de filer vers l'entrée de Trécesson.

***

Quelques instants plus tard, il se retrouvait à quelques pas de l'entrée, voyant derrière la grille deux marmots jouer, il crut voir une folle turbulente, image miniature de la brune qui attendait en maugréant, et un petit timide, plus réservé qui tentait de calmer ce qui semblait être sa sœur.

Dis Maman, c'est quand qu'ils ouvrent ! Fais froid ! Et, dis Maman, c'est qui se type là qui s'avance vers nous avec son sourire niais.
Aelig, c'est pas bien de dire ça ... dit une petite voix qui semblait s'élever de la bouche du jeune Arzhig.

La petite n'eut pas le temps de renchérir, que Gildwen était déjà là, faisant ouvrir la grille pour laisser entrer l'association impossible entre La rousse et La Brune suivie de leurs marmots et valets respectifs. Une bise à Lely, un léger baiser sur les lèvres de sa douce, puis un petit fauchage d'Eryk qui lui permit de garder le petit dans ses bras. Ne sachant trop comment s'appelait les deux enfants, il demanda simplement à Lely de leur dire de les suivre, alors qu'ils pénétraient dans ce qui semblait être un vestibule.

"Alors, dites moi tout, toutes les deux ..." fut ce que Joachim trouva de mieux à sortir pour demander à la fois "Qu'est ce que vous faites là ? Ensemble ? Qui sont les Marmots qui se baladent dans la cour de Trécesson et qui tardent à rentrer ? Et encore une fois, comment se fait il que vous soyez ensemble toutes les deux ?!"

Invité Dim 17 Jan - 14:46

"Alors, dites moi tout, toutes les deux ..."

La phrase a ne jamais prononcer, la phrase qui entrainait une réponse aussi longue et compliquée, sachant qu'une donzelle un chouye énervée devenait une vraie pipelette, cela ne pouvait qu'entrainer un long monologue de plaintes et de râleries.

Dites moi tout!? Tu oses !? Qui a demandé que je ramène mon .. uh uh hum que je vienne hmm ? Non parce que si tu veux que je fasse demi tour face a ton étonnement en ce qui concerne ma présence ici, faut le dire, mais je t'en voudrais de m'avoir fait sortir par ce temps et qui plus est d'avoir du faire de même avec ta descendance! Et puis sérieusement, il y a un léger problème, demandes a Cyprien, c'est quoi ces sentiers!? Tu as vu l'état de mes bottes!? On a manqué de tomber plus d'une fois, tu imagines la chute !? Encore une chance que Cyprien soit agile pour son âge avancé, sinon tu auras du ramasser ta progéniture dans les bois qui entourent cette demeure ! Et puis il fait froid! Et la pauvre Lely, je ne sais depuis combien de temps elle attend, mais je l'ai trouvée ici a l'entrée presque sous forme de statue, c'est honteux !

En concentration intense pour calmer le claquettement de ses quenottes, la rousse sautillait sur place, tentant la discrétion.
Sourcils froncé, avec sa mine façon mauvais poil qu'il va encore falloir trouver quelque chose pour détendre la donzelle tendue comme une corde a linge, elle toisait a présent sa moitié.
Deux mains en avant venant , elle vint rabattre l'espèce de capuche sur le visage d Eryk en continuant d'un ton plus sec.

Et tu attendras d'être a l'intérieur a coté d'une cheminée bien alimentée pour les gazous gazous et pour devenir gateux, la tu vas juste réussir a le rendre malade avec ce froid en le découvrant ainsi !

Pour sur le froid n'arrangeait rien a l'humeur de cette véritable saleté quand elle avait décidé d'en être une
Un regard en coin direction de le popotin de son cher et tendre et de continuer sur sa lancée, mais en murmurant cette fois.

Mhh et puis cette cape, c'est bien joli, mais ca cache tes magnifiques fesses.

Léger sourire en coin, ayé ! cette fois elle avait fini de râler, mais jusque quand ...

Arzhig Dim 17 Jan - 21:37

Maman les avait emmenés ici, Aelig et lui. C'était un endroit bizarre, ici. Un grand château, un très grand château. Maman leur avait dit que ce château, il avait appartenu à "Papa". Lui, Arzhig, il comprenait pas tout, il faisait ce que Maman lui disait ... Maman, il aimait bien quand elle souriait. Alors il essayait de faire tout ce qu'elle disait, en espérant qu'elle lui offre son beau sourire ... du coup, bé il l'avait suivi, elle et Aelig, pour que Maman sourit, encore une fois. Il soupira un petit coup. Il faisait froid, ici et pi le garde les regardait bizarrement, il prit dans sa main un bout d'étoffe de la robe de sa Mère et regarda droit devant lui, fixant sans peur les mollets du garde, s'apprêtant à prendre tout son courage à cent mains pour dire à ce fou qui les laissait dehors d'ouvrir la porte à Maman quand tout d'un coup, il se prit une magnifique boule de neige en pleine tête. Un peu lent à la détente, il finit au bout de quelques secondes par comprendre ce qu'il se passait ... Il regarda sa sœur, qui semblait hilare de sa farce, et fit triste mine avant de soupirer. Un petit regard vers Maman. Elle avait l'air trop fatigué pour dire quelque chose. Il tenta alors de calmer Aelig sans aller se plaindre à Maman.

Aelig, c'est pas bien, tu sais ...

C'est alors qu'il vit des gens approcher. Il s'arrêta alors pour souffler à sa sœur un petit "Regarde" pour lui indiquer les gens qui venaient vers eux. Les jumeaux devinrent alors sages comme des images et muets comme des carpes, regardant les inconnus avec des yeux ronds. Une femme rousse. "Elle ressemble un peu à Aelig, se dit-il, mais en plus grande et en plus terrifiante". C'est ainsi qu'automatiquement il eut peur de cette grande rousse, un peu trop fofolle à son gout. Et pi un homme bizarre qui tenait un bébé dans ses bras. Il aimait les bébés Arzhig. Ça le fait sourire souvent quand Maman lui dit qu'il y a pas si longtemps, il ressemblait lui aussi à ça. Le bébé en question était tout emmitouflé dans un monceau de couverture.

Par les braies vermoulues d'la fausse duchesse ! Comment diable osez vous laisser se refroidir des dames devant la grille!? Souhaitez vous leur mort mon brave !? Entre nous les femmes sont poison mais de là a les exterminer, vous y allez un peu fort. Allez donc quérir quelqu'un dites que des dames attendent comme des pauvres cruches devant la grille avant qu'elles n'attrappent la mort ! Annoncez donc la vicomtesse de Montfaucon et Dame Lelyana de Talhouet. Filez avant que je ne laisse mes mains s'étendre sur vos fonds de culottes.

Il eut un léger sursaut, lui qui était perdu dans ses pensées, quand l'homme étrange s'énerva d'un coup ! Du haut de ses 4 ans, il rougit légèrement : Le Môssieur, il avait pas honte de parler ainsi ? C'est mal de parler comme ça, lui avait dit Maman. Il jeta un petit coup d'œil à Aelig, elle ne semblait pas partager sa gêne, au contraire même, Aelig semblait trépigner à chacun des mots du Fou. Il s'accrocha un peu plus à Maman alors que celle-ci riait tout naturellement avec la Rousse un peu folle qui venait d'arriver. Ils attendirent encore quelques temps jusqu'à ce qu'un homme étrange vint vers eux de l'autre côté de la Grille.

Dis Maman, c'est quand qu'ils ouvrent ! Fais froid ! Et, dis Maman, c'est qui se type là qui s'avance vers nous avec son sourire niais., dit sa soeur.
Aelig, c'est pas bien de dire ça ... dit une petite voix qui semblait s'élever de la bouche du jeune Arzhig.

La grille s'ouvrit alors. Sa sœur et lui restait fixé sur l'homme, surtout lui à vrai dire. Arzhig n'osait quitté cet homme du regard alors que sa sœur était déjà passé à autre chose, préparant déjà sa prochaine bêtise, lui contemplait l'homme, un brin curieux : Qui était-il ? Il le contempla faire la bise à sa mère puis embrasser la Folle Rousse sur les lèvres. Il suivit alors sa Mère aux côtés d'Aelig. Il tira alors légèrement sur les jupons de sa mère et souffla tout bas :

Maman, c'est qui tout ça ? finit-il par exprimer avec lenteur.

Aelig Dim 17 Jan - 22:02

La gamine regarde son frère et lui tire la langue. Il a l'air malin a s'accrocher aux jupes de môman lui. La gamine haute de trois pommes de haut, regarde alors le mônsieur qui arrive. Qu'il est impoli celui là , il se présente même pas, mais Aelig est bien élevée et elle veut lui donner la leçon, comme môman fait avec elle. La peste en devenir talonne le monsieur qui dit pas son nom, cependant que celui ci se fait gronder par une rousse étrange. Elle attrape alors sa manche et tire aussi fort qu'elle peut. "Môsieur l'impoli, t'es qui toi ?, et c'est quoi cette soze que tu portes ? Et c'est où qu'on est ici? Et pourquoi t'es pas viendu ouvrir plus tôt ? T'es po poli tu sais monsieur. Et pourquoi tu fais pas de vrai bisou à ma môman ? Comme tu as fait à la dame là , c'est mieux un vrai bisou , c'est plus zentil " Aelig, sous ses airs de faux anges sourit au mônsieur, il faut lui laisser le temps de répondre maintenant.

Lelyana Lun 18 Jan - 19:34

L'arrivée de sa rousse avait comme précipité les choses ... Joa qui débarque, Arzhig qui se serre un peu contre elle et sa soeur qui à l'inverse prend ses aises. Regard courroucé à Aelig.

Tu vas te taire dis donc toi ? C'est quoi ces manières ? Je te rappelle que cet homme est ton grand frère. Alors un peu de respect mademoiselle.

Puis la jeune femme se penche vers son fils en souriant. Elle lui caresse doucement les cheveux puis lui murmure.

Lui la, il s'appelle Gildwen de Brocéliande, c'est le fils ainé de ton papa. Il l'a eu avec une autre madame, avant que papa rencontre maman. Et la dame rousse, elle s'appelle Leyah, c'est une amie de maman, enfin avant ...

Sourire triste.

Pis le monsieur qui parle bizarrement il s'appelle Cyprien. Il est très gentil tu vas voir. Par contre, pour le bébé je peux pas te dire mon ange, je n'ai pas eu la joie d'en etre informée.

Eozen Mer 3 Fév - 11:54

[Appartements du chateau]

Eozen, veuillez faire préparer le salon s’il vous plait. Si on attend que Gildwen se réveille, ils vont geler sur place ses invités. Il est bien comme son neveu celui la, j’vous jure.

Les mots étaient sortis de la bouche de ma Maitresse, la Princesse des lieux. Et pour seule réponse.

J’y vais de ce pas Princesse.

Grommellement de la jeune femme.

Arrêtez de m’appeler comme ca je vous l’ai déjà dit plusieurs fois. Z’êtes pas possible hein.

Je souriais. Son verbe et ses charmantes expressions avaient le don de m’amuser. J’avais la lourde mission de surveiller cette enfant devenue femme. Mission ordonnée par un parrain trop protecteur qui connaissait tellement la pourriture ambiante des gens qu’il voulait en protéger sa filleule. Vieil homme acariâtre et détesté qui pourtant avait toujours eu l’amour de l’enfant. J’avais pris cette mission très à cœur. La demoiselle m’avait fascinée toute mon enfance. Cette manière dont elle réussissait à attendrir quiconque passait dans son périmètre. Moi fils de valet, je n’avais jamais eu ce pouvoir. Discrètement je l’observais animer ces lieux. Elle n’avait surement jamais su l’emprise qu’elle avait sur moi. Des années à l’observer en silence, analysant ses réactions, m’imprégnant de sa force de caractère. Présent à chaque instant de sa vie, la veillant en secret à chacun de ses chagrins. L’enfant était devenu femme, chaque jour la rendant un peu plus sublime pour quiconque croisait son regard. Mais moi, pauvre garde, j’étais contraint de la voir souffrir en silence. Sa réaction me fit un pincement au cœur. Je savais ce que ce terme signifiait pour elle, je savais la douleur qu’elle ressentait depuis bien trop longtemps maintenant. Je tentais de la rassurer.

Je vais essayer mais allez lui parler, peut être ouvrira t il les yeux ?

Elle secoua la tête, ses boucles brunes s’emmêlant doucement.

Non Eozen, tout ca ne sert plus à rien. Laissez moi et faites ce que je vous ai demandé.

Sa dernière phrase était sèche. Je ne ressentais pas la tendresse qu’elle mettait dans chacun de ses mots d’habitude ... J’avais été trop loin et elle m’en voulait, je l’avais blessé, je le savais. L’air contrit, je m’inclinais face à elle.

Bien damoiselle. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, prévenez moi.

Je quittais ensuite la suite princière et me dirigeais vers les cuisines ou j’ordonnais que l’on prépare des mets succulents et des boissons savoureuses pour les invités. Brocéliande était un lieu où l’on savait recevoir, qu’on se le dise. Croisant quelques valets, je leur demandais de préparer un feu dans les salons et de les garnir de fleurs et autres apparats. Pendant que chacun se mettait à la tache, je descendis dans le hall du château. Le froid était glacial. Vêtu d’une cape, je rejoignis la troupe qui se trouvait maintenant dans la cour.

Gentes dames, Messieurs. Damoiselle Maewenn a fait préparer le salon pour vous accueillir. Si vous voulez bien me suivre.

Je m’inclinais puis je me mis en marche vers ledit salon.

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